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ELEVEURS de brebis TARASCONNAISE
UPRA ovine des Pyrénées Centrales
Aimé MANANT
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Merci à Aimé & François CAMPAN pour leur chaleureux accueil.
8km de Péguilhan, direction Saint Gaudens à Saint-Pé Delbosc Monsieur Aimé MANENT éleveur de brebis Tarsconnaise, d'une rasse rustique, m'attend près de sa bergerie.
Il me raconte qu'en étant jeune il voulait devenir mécanicien, mais il ne regrette pas un jour d'avoir continué l'élevage des brebis.
Un savoir faire de plusieurs générations, de père en fils combiné avec le moderne, ainsi que la selection pour avoir une race Tarasconnaise pure. (effectif 415)
Une tradition de plusieurs générations et avec un savoir-faire de père en fils, 25 années de travail et de sélection pour avoir des brebis de races purent.
Aimé conserve avec son élevage son patrimoine.
Avec beaucoup d'enthousiasme il me raconte ses 30 années de travail pour avoir une race propre, pure.
Un travail pas toujours facile, il faut y être avec toute son âme, avec l'amour et un engagment pour l'élevage de cette race rustique.
Origine, zone d'élevage et performances
Cette race, probablement originaire des population syriennes directement importées lors des premières invasions, a connu au cours des siècles de nombreuses infusions de sang étranger. Ce fut tout d’abord l’introduction du sang Mérinos d’Afrique, à l’origine du Mérinos Espagnol, importé par les Ibères, conquérants de l’Espagne. Il existait alors encore un grand nombre de populations très diverses qui ont toutes été améliorées au cours du XIXème par une infusion plus ou moins importante de sang de races anglaises précoces (LEICESTER, DISHLEY), danoises (race Frisonne) et plus récemment de MERINOS DE RAMBOUILLET, du SOISSONNAIS, et enfin des DISHLEY-MERINOS et MERINOS DU CHATILLONNAIS. La population à l’origine de la TARASCONNAISE semble, elle, avoir connu des infusions plus limitées. On parle de race TARASCONNAISE pour la première fois à la fin des années 30.
Cette race est aujourd’hui principalement implantée dans les Pyrénées Centrales (Ariège, Hautes Pyrénées). Elle est aussi présente en Haute-Garonne et dans le Gers, mais ses effectifs sont plus variables.
Cette race des montagnes des Pyrénées Centrales est douée d’une grande rusticité, ce qui lui permet d’être parfaitement adaptée à la transhumance et entre autre aux changements climatiques et aux variations des ressources fourragères. Son aptitude au désaisonnement est très importante pour une race de montagne.
Effectifs
120 000 femelles
15 103 brebis adhérentes UPRA
Qualités maternelles
prolificité : 1,23
GMQ 10-30j (mâle double) : 201 g
Qualités bouchères
poids des béliers : 70-80 kg
poids des brebis : 50-60 kg
pour en savoir plus : base de données du BRG
(sources : INRA, IE, FUS - 98)
Aptitudes et utilisations
L’exploitation de la race TARASCONNAISE est parfois associée à un atelier bovins. Les saillies sont réalisées essentiellement avant la montée en estive cependant elle peut se poursuivre pendant tout l’été. Ceci se traduit par des agnelages très étalés, de septembre à mars. Certains élevage, du fait des faibles ressources fourragères, sont amenés à transhumer l’hiver vers le Gers.
La production traditionnelle est celle du broutard (6-10 mois) à un poids de 35 kg vendu à la descente d’estive. Certains devront être engraissés. Si les ressources fourragères sont suffisantes, les élevages s’orientent vers une production d’agneaux de boucherie en particulier si les agnelages sont nés précocement en automne.
Schéma de sélection
Les objectifs du programme de sélection sont la valeur laitière et la capacité au désaisonnement. Elle s'accompagne d'un maintien de la rusticité, nécessaire pour une race transhumante, ainsi que d'un travail sur la conformation et la croissance des animaux.
La sélection est pratiquée sur ascendance maternelle, permettant de trouver les mères à bélier qui seront utilisées lors d'accouplements raisonnés. Les jeunes béliers qui en sont issus sont entre en centre d'élevage, ayant été triés sur leur phénotype. Les meilleurs seront utilisés à l'I.A., les autres reproducteurs étant diffusés dans la base de sélection.
LA LAINE
La toison blanche, composée de laine fine serrée et sans jarre d’une longueur de 5 cm, lui permet de s’adapter aux chocs climatiques.
Organisation
Structure Raciale
UPRA Ovine des Pyrénées Centrales
28, rue des Pyrénées 31 210 MONTREJEAU
Tél : +33 (0) 5 61 95 68 44 - Fax : +33 (0) 5 61 89 59 57
SOURCE : www.agroparistech.fr