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ELEVEURS de brebis LOURDAISE
UPRA ovine des Pyrénées Centrales
Laurent & Juliette KORZECZEK 65800 Aureilhan
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Merci à Mme et Monsieur William VIDAL pour leurs chaleureux accueil.
Les photos ci-dessous ont été prises à Coueilles le 4 mai 2013 chez Mme et Monsieur VIDAL, éleveurs de brebis Lourdaise depuis 1976.
ORIGINE et HISTORIQUE
Au milieu de ce siècle, la race de Lourdes était considérée comme appartenant à la race des Pyrénées Occidentales avec les 3 autres sous races : Béarnaise, Basquaise et Aure et Campan.
Elle serait dérivée, par infusion de sang Mérinos, de la sous race Béarnaise dont elle aurait conservé le format, la conformation, le profil busqué.
Le noyau actuel de race Lourdaise est celui qui a le mieux résisté aux infusions de sang aujourd’hui à peu près complètement effacées.
Autrefois, on élevait la lourdaise pour la production de mouton de 2 à 3 ans et 85 à 95 kg à la chair très appréciée, mais ce système a disparu faute de rentabilité.
LA LAINE
Elle a une toison unie blanche,
mais il existe des animaux brun ou pie (10%).
Elle laisse le dessous du ventre découvert, ainsi que la partie inférieure des membres et la tête.
Elle est formée de longues mèches, variant entre 10 et 15 cm, et est jarreuse.
Une toison pèse entre 1,8 et 2,5 kg.
PROGRAMME de SAUVEGARDE
La race est en danger et bénéficie d'un programme de sauvegarde initié par le Conservatoire des ressources génétiques de Midi-Pyrénées.
Une section spécialisée des éleveurs Lourdaise a été constituée dès la création de l’UPRA des races ovines des Pyrénées Centrales en 1975 effectif 3500 brebis.
En 1977, le cheptel de race pure avait, après enquête, été estimé à 3 500 femelles.
En 2007 effectif 1200 brebis.
En 2012 on constate un effectif : 900 brebis dans 21 élevages dont quelques jeunes éleveurs.
En 2023 on constate un effectif : 1300 brebis dans 24 élevages dont quelques jeunes éleveurs.
Le berceau actuel de la race s’étend sur les cantons d’Aucun, Argelès Gazost, Lourdes, Bagnères de Bigorre, Saint-Pé-de-Bigorre dans les Hautes Pyrénées.
Cet effectif a régressé compte tenu des difficultés économiques de l’élevage ovin en général et des problèmes spécifiques de débouchés liés à la mauvaise conformation des animaux.
Source :