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ENNOBLISSEUR - L'ennoblissement.

ENNOBLISSEUR




DÉFINITION L’ennoblissement, 

traitement de finition qui rendra « noble » le textile, chez la fileuse le fil.

 

L’ENNOBLISSEUR va lui donner des propriétés et des qualités qu’il ne possède pas encore.

 

PAR EXEMPLES :   sa couleur, son impression, son toucher, sa main, son plombant, son imperméabilité… 

 

100%  Ecologique  "Le Fil du Rouet" 

 chanvre/lin/ortie/bambou/LAINE des Pyrénées ?

 

La fibre est certes "naturelle", mais tellement traitée, en culture par des pesticides toxiques, et lors de la fabrication par de multiples produits chimiques dits "d'ennoblissement", que la chemise en question est un produit éminemment polluant.

 

Marie-Françoise, votre "fileuse – ennoblisseur" vous propose une autre voie, celle d’un vêtement vraiment écologique, en fibres non seulement "naturelles", mais produites et transformées sans produits polluants, sur mon rouet et teintures "ennoblissement" réaliser comme autre fois dans les chaudrons en cuivre et fonte sur le feux de bois avec des herbes/fleurs/plantes etc. Le vrais métier ancestrale.

 

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Mon travail "l'ennoblissement" consiste à faire pénétrer, absorber et diffuser des colorants dans la fibre (le fil) textile et de les fixer à l’intérieur pour lui donner une teinte uniforme et différente de la teinte habituelle.


La teinture s’obtient :


Par imprégnation mécanique : la matière colorante est retenue physiquement par la fibre


Par imprégnation chimique : la fibre et la matière colorante s’unissent intimement pour former un composé stable.


Les matières colorantes employées sont fournies:


1- par le règne animal


2- par le règne végétal «plantes-fleurs-herbes»


3- par l’industrie chimique


Qualités d’une teinture sont l’uniformité et la solidité. Elle doit résister à l’action de la chaleur, de l’air, de la lumière et de la pluie ; aux frottements et aux produits de lavage et de nettoyage.


Historique


Les premiers vêtements portés il y a au moins 650 000 ans (date établie par l'analyse paléo génétique du pou du vêtement) étaient probablement en peaux et fourrures d'animaux rêches et grossières, protégeant le chasseur-cueilleur préhistorique des glaciations du Pléistocène : en utilisant des grattoirs pour racler la viande d'animaux, ils se sont servis de leur peau comme costume drapé ou enfilé, ont utilisé de fines lanières de cuir pour attacher les fourrures. 


L’homme de Cro-Magnon, il y a 40 000 ans, a développé des outils pointus plus fins comme des poinçons ou des aiguilles à coudre en os d'animaux, pouvant percer de petits trous dans les peaux, et ainsi lacer ou coudre des tuniques. La maîtrise de la fabrication d'objets et de vêtements créés avec des fibres textiles durant les temps préhistoriques est une étape essentielle pour les chances de survie des populations préhistoriques.


La découverte de fibres teintes de lin naturel et de laine de chèvre portant des marques de torsion dans des couches d'argile de la grotte de Dzudzuana en Géorgie il y a 34 000 ans suggère l'utilisation de matériaux textiles. Bien qu'elles aient pu être utilisées comme cordage pour l'emmanchement des outils en pierre ou pour le tressage de nattes et paniers, ces fibres ont probablement servi au tissage de vêtements à coudre, l'équipe de chercheurs ayant trouvé associés à ces fibres des mites, des larves de coléoptères et des spores de Chaetomium (en) typiques de la dégradation des textiles.


L'homme préhistorique apprend progressivement à macérer les fibres végétales pour les rendre flexibles (technique du rouissage) ainsi qu'à détacher les poils des cuirs grâce à des silex taillés, fabriquant d'abord des feutres (le premier feutre est évoqué sur des motifs de peinture murales du site néolithique de Çatal Höyük, vers -8000) de lin, laine, poils, fourrure, voire en écorce d'arbre, mais le feutre reste une étoffe moins résistante que le tissus. Une forme de tricot, Lena binding (en), est repérée dès -6000 en Judée.


Le tissage rend l'étoffe plus résistante. Cette technique néolithique nécessite le filage de la laine de mouton ou de chèvre, de la fibre de coton, laine, lin, ou soie, ces fibres pouvant subir une torsion à la main pour former un fil solide. L'art du filage est attesté dès la sédentarisation des hommes qui découvrent qu'il est possible de fabriquer un fil solide en parallélisant les poils ou les fibres végétales (laine, lin) puis en donnant manuellement une torsion aux faisceaux de fibres.


C'est le mouton qui fut d'abord domestiqué en Mésopotamie en raison de la qualité de sa laine, Hammurabi appelant la Babylone le « pays de la laine ». Facile à travailler, elle était filée et tissée avec des techniques encore utilisées en vannerie, la laine tissée étant plus chaude que les fourrures.


Le premier outil de filage consistait en un petit bout de bois doté d'un crochet qui permettait d'attraper le fil. Il était possible de rouler la branche sur la cuisse afin de rendre la torsion plus rapide. Le fil était quant à lui enroulé autour de la branche afin de pouvoir être stocké et maintenu en place. Il est possible de filer avec la branche. Toutefois, si ce procédé est particulièrement adapté à l'apprentissage, il en demeure relativement lent. Une alternative fut donc nécessaire.


Le filage au fuseau et à la quenouille, constitués de différents matériaux, pour le lin et la laine est attesté dès le VIe millénaire av. J.-C. (découverte dans le village néolithique de Sesklo (en) de fusaïole)9 jusqu'à l'apparition du rouet au début du XIVe siècle au Moyen-Orient. C'est au XVIIe siècle qu'on ajoute une pédale au rouet pour libérer la main droite du fileur et améliorer la technique. Mais malgré ce progrès, le tissage et le filage restent des opérations lentes, artisanales et relativement onéreuses.


En 1746, la première manufacture d'indiennes mulhousienne est créée dans ce qui est encore la République de Mulhouse (Stadtrepublik Mülhausen) par Koechlin, Schmaltzer et Jean-Henri Dollfus. Dans les années 1760 apparaît, au Royaume-Uni, le premier métier à filer mécanique (Spinning jenny) puis en 1771, Richard Arkwright crée la première filature industrielle. Crompton invente quant à lui la spinning mule permettant à un seul ouvrier de commander jusqu'à 1 000 fuseaux.

En 1812, tous les métiers à filer du Royaume-Uni produisent autant que quatre millions de rouets.


Le filage industriel se développe avec deux inventions : d'une part, la machine à égrener le coton pour fournir la fibre ; d'autre part, celle du métier à tisser pour utiliser le fil. L'expansion des filatures crée un exode rural qui engendre une mécanisation agricole visant à maintenir les niveaux de production et oblige les artisans fileurs à se reconvertir. Le travail en filature ne demandant ni force, ni aptitude spéciale, la main d'œuvre bon marché que sont les femmes et les enfants est préférée, avant que l'évolution de la législation ne finisse par interdire le travail des enfants.


Textile est le nom donné à tout matériau susceptible d'être tissé. Initialement, il désigne donc un matériau qui peut se diviser en fibres ou en fils textiles, tels le coton, le chanvre, le lin, la laine (textiles organiques) ou la pierre d'amiante (textile minéral), puis avec les améliorations de la technique des fibres synthétiques.


L'action de séparer les fibres d'un textile s'appelle le filage. Par extension, le mot textile peut également s'appliquer au résultat après transformation, un drap est un textile.


S'il est tissé, le textile forme un tissu. Dans le cas contraire, il forme une étoffe servant à rembourrer et orner. À la fin du XVIe siècle, l'étoffe prend le sens plus spécifique de textile servant à l'habillement ou à l'ameublement. Aujourd'hui, on trouve des tissus formés par pressage ou agglomération de textile, une extension technique moderne aboutissant à l'expression contradictoire tissu non tissé.


On distingue deux grandes classes de textiles auxquelles s'ajoutent plusieurs sous classes possibles :


Textiles traditionnels : textiles pour lesquels on porte l'attention sur l'apparence et le confort. Il s'agit surtout du domaine de la mode, souvent du vêtement, mais aussi de l'ameublement (draps, tentures, rideaux, nappes, serviettes, tapisseries).


Textiles techniques : sont classés dans cette catégorie tous textiles pour lesquels importent les caractéristiques mécaniques, chimiques, physico-chimie et ayant une application technique : géotextile, textile médical, matériaux composites à renfort textile.

Par exemple les filtres, le feutre, les mèches, le fil, les tricots, le papier... sont des textiles