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ELEVEURS de brebis CASTILLONNAISE
UPRA ovine des Pyrénées Centrales
Jean-François LAYRISSE
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Merci à Jean-François LAYRISSE pour son chaleureux accueil.
12km de Péguilhan, direction Castelnau-Magnoac avant le village de Therme-Magnoac se trouve la bergerie de Monsieur Jean-Françoise Layrisse.
avec fiertée Jean-François me montre son élevage de Castillonnaise.
Jean-François a un effectif de 350 Castillonnaise.
150 de brebis "F1 46" un croisement de la brebis Causse du Lot et l'Ile de France,
Une tradition d'élevage de brebis de plusieurs générations et avec un savoir-faire de père en fils.
Le père Layrisse avait commencé avec la race de Castillonnaise 1996, que le fils Jean-François à repris.
Dans bien des pays, la laine conserve une importance économique
L’attirance pour les produits « naturels » est un atout important à développer et avec le croisement de ses deux races, Jean-François voudrait aussi revaloriser la laine, pas seulement la viande.
Respect Monsieur Jean-François Layrisse de Therme-Magnoac
Brebis Causse du Lot qui possede une laine jarreuse utilisee pour l'isolation de batiment et la fabrication de matelas.
200 tonnes sont collectees chaque année.
La race de mouton "Ile de France" a été fixée à partir d’une souche Mérinos. Elle en a conservé ses qualités de race à laine.
Les brebis produisent entre 3 et 4 kg de laine par an, les béliers entre 4 et 6 Kg, pour une finesse de laine de 25 à 30 µ.
La sauvegarde, voire la relance de la Castillonnaise ne peut se concevoir qu’au sein de son biotope montagnard, parmi les élevages traditionnels qui donnent encore une âme à la montagne.
ORIGINE et HISTORIQUE
Au milieu du XIXème siècle, l’administration de l’Agriculture différencie deux races pyrénéennes selon le type de laine : la race pyrénéenne à laine tombante et la race pyrénéenne à laine frisée.
Les animaux de la Haute-Garonne et de l’Ariège appartenant au groupe montagnard qualifié de « population ovine des Pyrénées Centrales » faisaient partie de la deuxième catégorie.
Ce n’est qu’à partir de 1907 que la dénomination « Castillonnaise » apparaît au sein de cette population aux côtés de la Tarasconnaise. Son nom proviendrait de son lieu d’origine, la vallée de Castillon en Ariège dans le Haut-Couserans, où la race reste encore implantée à l’état relictuel.
Elle est plus connue localement sous l’appellation « tête rouge » en raison de la pigmentation de sa peau.
A la fin du siècle dernier, les animaux de cette race à l’ossature fine et d’engraissement facile étaient très recherchés par les éleveurs de la plaine.
LA LAINE
La laine est blanche, à mèches courtes +/- 5cm parfois tachetées de rouge cuivre. L'ensemble des parties délainées sont rousses.
EVOLUTION et SITUATION actuelle
En 1929, on estimait à 50 000 le nombre de brebis Castillonnaises.
En 1969, il n’en restait plus que 19 000 dont 95 % en Ariège.
Des croisements anarchiques sont à l’origine de cette situation : les uns liés à l’utilisation de béliers de races anglaises, puis Tarasconnais pour obtenir de plus gros agneaux ; les autres provenant des luttes incontrôlées en estive qui accentuent les difficultés de renouvellement en race pure.
L’exode rural, particulièrement important en zone de montagne, a également contribué à la diminution des effectifs qui ne comptent plus aujourd’hui qu’environ 4 000 brebis réparties dans 30 élevages.
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